Légèrement
plus petit que le Minolta Hi-Matic E, il lui ressemble beaucoup. Son objectif
est différent (38mm ƒ1.7 - 4 éléments en 3 groupes)
et il n'y a pas de bouton pour utiliser le flash en fill-in. Il utilise
les mêmes piles RM640 et fonctionne de la même manière.
Au lieu d'être tout en métal, le plastique entre pour une
bonne part dans sa construction.
Cet appareil est le précurseur de certains autres appareils de ma "collection" (Chinon 35 EE et Mamiya 135 EE en particulier). Il a à peu près les mêmes dimensions et utilise un obturateur de même type c'est à dire utilisant 2 lames qui règlent en même temps l'ouverture et la vitesse (donc sans vrai diaphragme).
Quelques caractéristiques : Objectif Rokkor 38mm ƒ2.7 (4 éléments en 3 groupes)- 1972 - fabriqué au Japon - obturateur SEIKO-ESL - filtre vissant 46mm - 2 piles RM640 - pas de vrai diaphragme.
- Objectif semi grand angle (38mm). C'est une bonne focale pour un appareil
à tout faire.
- Tout à fait "pocketable", il pourrait presque rentrer
dans une poche de chemise.
- Plage de vitesse relativement étendue de 4 secondes à
1/724 de seconde. En cas de pose longue il ne faut pas relâcher
le déclencheur tant que la diode rouge sur le dessus de l'appareil
ne s'est pas éteinte. L'usage d'un déclencheur souple s'impose
quand vous voulez faire une pose longue avec un pied.
-
Système SLS de chargement de la pellicule. La présence d'une
pellicule bien en place est visible par une petite fenêtre au dos
de l'appareil.
- Bouton de test des piles. Certains prétendent qu'il ne faut pas
en abuser pour prolonger la vie des piles.
- Assez facile à trouver et moins cher que les autres télémétriques
de cette époque.
- Mise au point mini à 80cm (comme le E et le GSN) contrairement
aux autres qui se contentent généralement de 90cm.
- Objectif relativement peu lumineux ƒ2.7. C'est quand même
mieux que ce qui se fait de mieux dans le genre aujourd'hui.
- Aucune possibilité de contrôle manuel (à part le
réglage de la sensibilité).
- Sensibilité maximale des pellicules limitée à 500
ASA.
- A part une indication de vitesse basse dans le viseur (pour utilisation
d'un pied) aucune information sur le diaphragme ni sur la vitesse utilisée.
Cette diode rouge s'allume quand le programme utilise la vitesse 1/30
de seconde avec la focale 2.7.
- Totalement dépendant de ses piles.
- Pas de correction de l'erreur de parallaxe par un cadre mobile. Des
marques fixes permettent de corriger le cadrage à faible distance.
- Pas de retardateur intégré. C'est habituel sur les appareils
"bas de gamme" de Minolta (AL-F par exemple)
- Les piles alcalines peuvent passer l'épreuve du test de batterie
(c'est à dire allumer la lumière rouge au dessus de l'appareil)
mais ne pas faire fonctionner correctement l'obturateur. Ça ne
m'est pas encore arrivé mais ça doit être très
gênant car même sans pile le déclenchement permet de
passer à la photo suivante. De toute façon il ne faut pas
essayer d'aller trop loin avec ces piles ne serait-ce que pour éviter
les grosses erreurs d'exposition. Voir
ma page sur la question des piles.
Malgré un objectif relativement peu lumineux cet appareil est lui aussi tout à fait recommandable. Sa compacité et sa simplicité sont très agréables à l'usage. Les tirages que j'ai obtenu sont très piqué et très bien exposé.
- MUG (Minolta User Group). Une étude très complète
de Gary Stahl sur les différents appareils ayant porté le
nom de Hi-Matic.
- Kyphoto : Téléchargez le manuel.
- Fukucame
: en Japonais - un grand collectionneur qui prend de belles photos.
- ???? : Un manuel de réparation en Japonais.
- Asahi : Quatre photos précises de l'appareil.
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